Le braque allemand, retrempé en 1860 avec du fox hound et du pointer, appartient à une race de chien d'arrêt germanique très ancienne.
Toutefois, en France, il ne fut reconnu qu'en 1924 par la S.C.C.
Ce chien au caractère fort est, néanmoins, doux; il éprouve beaucoup d'affection pour ses maîtres. Sage et obéissant, il s'avère facile à dresser.
A la chasse, sa mémoire et son sens de l'initiative en font un excellent chien defield trials : il travaille aussi bien en plaine qu'en terrain accidenté ou dans l'eau. Sa passion est la recherche du gibier.
Son corps bénéficie d'un dos ferme, avec une croupe souple et large, prolongée par un fouet, attaché haut et écourté de moitié. Sa tête est sèche, avec un crâne légèrement bombé et des arcades sourcilières bien marquées. Son museau est busqué avec une truffe brune. Ses oreilles, plantées haut et légèrement tournées, sont de longueur moyenne. Ses membres sont puissants, un peu inclinés vers l'avant. Ses pieds sont fermes et serrés. Son pelage est constitué d'un poil court, dru et sec, brun et sans taches, ou rouanne (brun ou noir), en plaques avec des mouchetures blanches mêlées aux poils.
Avec sa trentaine de kilos, le braque allemand est un sportif possédant une excellente santé.
Comme son poil est court, il ne demande pas d'entretien particulier.
Ses besoins alimentaires quotidiens sont d'environ 500 grammes de nourriture sèche.
Le braque bleu d'Auvergne
Ce très ancien chien d'arrêt français est appelé également braque du Cantal. Il serait issu des pointers bleus de Galles, importés après la Révolution française, ou d'une variété bleue de braque français.
Malgré son naturel affectueux, le braque bleu d'Auvergne peut parfois se montrer d'une grande dureté. Cette dualité de caractère nécessite un dressage précoce.
En famille, ce chien est agréable à vivre, tout en sachant rester un très bon chasseur.
Etant doté d'un très bon nez, il arrête bien le gibier.
Très sportif, ce chien n'est pourtant pas un spécialiste des grandes quêtes au train soutenu. Il préfère chasser tous les gibiers en compagnie de son maître, en plaine, dans les bois ou à la montagne.
Son corps, au dos droit et court, abrite des reins musclés et arqués.
Ses flancs sont plats et légèrement relevés ; sa poitrine est bien descendue. Sa tête est longue, avec un front développé à la cassure marquée. Ses oreilles, longues et papillotées, sont attachées bas.
Sa mâchoire, aux babines épaisses et tombantes, est puissante. Ses pattes, musclées et droites, ont des pieds compacts et serrés. Son pelage, brillant, est court et assez fin. Sa robe, au fond blanc, présente des plaques et des mouchetures noires. Elle peut aussi être charbonnée. Sa tête doit toujours être marquée de noir avec une liste blanche entre les yeux.
Le braque bleu d'Auvergne bénéficie d'une santé très robuste et d'une faculté d'adaptation rapide.
Sa ration quotidienne, hors période de travail, peut varier de 400 à 500 grammes de croquettes.
Le braque français
En 1683, Selincourt mentionne le braque français comme le descendant direct des chiens d'oysel existant au Moyen Age. Sélectionné dans le Sud-Ouest de la France, au XXe siècle, le braque français a connu une transformation physique; cette modification l'a allégé et lui a permis de gagner de la vitesse, tout en gardant un tempérament endurant.
En 1920, un type pyrénéen a été créé, plus léger, moins grand et mieux adapté aux chasses sportives.
Le braque français est un chien qui possède un caractère tout en douceur. Il aime faire plaisir à ses maîtres et son éducation s'en trouve facilitée. Il a un atout, par rapport à d'autres chiens de chasse : il possède un flair sensible, quel que soit le climat. Grâce à sa résistance physique, il conserve, tout au long d'une partie de chasse, un train de coureur de demi-fond.
Quand il ne chasse pas, il se tient, au sein de la famille, comme un merveilleux compagnon.
Son corps, au dos large et droit, est musclé, avec des reins courts et un peu harpes. Son fouet, généralement écourté, peut être long, s'il est bien porté. Son crâne est plat, avec un chanfrein large et rectangulaire et ses babines sont descendues. Ses oreilles, placées sur la ligne de l'œil, sont moyennes et arrondies aux extrémités et sa truffe est grosse. Son cou doit avoir un peu de fanon. Quant à ses membres, ils apparaissent larges, musclés et bien d'aplomb.
Son pelage, plutôt gros et fourni, est de couleur marron, marron et blanc ou marron fortement moucheté.
D'excellente santé, le braque français, hors période de chasse, a besoin d'environ 500 grammes de croquettes.
Le braque de Weimar
Descendant supposé des chiens gris de saint Louis que l'on trouvait dans les meutes royales, le braque de Weimar fut connu, dès le XVIIe siècle, à Weimar, en Allemagne. Cependant, la race ne fut reconnue qu'en 1896 et les Français ne découvrirent ce chien d'arrêt qu'en 1954.
La couleur surprenante et spectaculaire de son pelage explique le grand engouement qu'il suscita. Il devint alors un chien de compagnie recherché, s'attachant vite à ses maîtres.
Pourtant, c'est un chasseur de battue ayant un grand besoin d'exercice. De caractère très docile, il est facile à dresser. C'est aussi un bon nageur, servant à la chasse de chien d'eau.
Son corps, au dos long et ferme, est puissant avec un poitrail bombé. Son fouet, placé bas, est écourté de 4 centimètres environ. Sa tête sèche et de longueur moyenne, qui est plus large chez les mâles, présente des babines tombantes et des oreilles larges. Sa mâchoire puissante est armée de longs crocs. Ses membres son hauts, musclés, nerveux et parallèles.
Ce chien peut avoir un pelage à poil ras et très serré ou à poil raide et moyennement long, ou encore à poil long et soyeux. Ordinairement grise, argentée ou souris, sa robe peut avoir aussi tous les tons intermédiaires.
Le braque de Weimar possède une bonne santé, mais il a parfois des problèmes dermatologiques.
Il n'a pas besoin de toilettage et sa ration, lorsqu'il est sédentaire, est d'environ 600 grammes de croquettes.
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