Ce retriever vient d'outre-Atlantique, il est originaire de Saint-John's, la capitale de l'île de Terre-Neuve, qui constitue, avec une partie des côtes du Labrador, la province canadienne de Terre-Neuve.
Ce chien devint trop abondant dans l'île et des mesures énergiques furent prises pour en limiter le nombre.
Ils furent donc exportés en masse, en Angleterre, dès 1780, puis, à nouveau en 1820.
La gentry s'attacha à sélectionner la race qui fut reconnue par le Kennel Club en 1903.
En 1911, un club des labradors fut créé en France. Ce chien très en vogue n'est souvent qu'un animal de compagnie, alors qu'il est un excellent rapporteur de gibier. Sa docilité le fait utiliser comme chien d'aveugle et, pour son flair, la gendarmerie l'emploie pour repérer la drogue ou les explosifs.
Son corps, au dos droit, a une poitrine large et bien descendue. Ses reins sont courts et forts. Son fouet, très épais à la naissance, s'effile en pointe à l'extrémité. Sa tête a un crâne large, avec un stop bien marqué ; son cou est puissant et solide. Ses oreilles tombantes sont attachées légèrement en arrière. Ses pieds sont compacts et ronds, avec des coussinets bien développés. Son poil est court, dense, rêche au toucher. Son pelage est unicolore, noir, jaune ou marron.
Il vit une douzaine d'années, mais il lui faut de nombreuses promenades pour éviter un éventuel accident cardiaque.
C'est un chien rustique qui ne nécessite qu'un entretien minimum.
Comme il est sujet à l'embonpoint en prenant de l'âge, il doit avoir une ration stricte et être nourri à heures fixes : 500 grammes de nourriture suffisent à un adulte sédentaire.
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