Races de chiens : le Husky et le Malamute

Le malamute de l'Alaska

A la fin du XIXe siècle, le malamute d'Alaska tirait les traîneaux des chercheurs d'or, mais ce n'est que vers 1920 que les Américains ont découvert cette race. Et, en 1935, l'American Kennel Club reconnut ce chien venu d'Alaska.
De caractère calme, le malamute est pourtant dominant et il a besoin de beaucoup d'activité et de liberté.
Il est sociable avec les hommes, mais il l'est beaucoup moins envers ses congénères. Il est volontiers chasseur.
Bien qu'étant le plus puissant et le plus fort des chiens de traîneaux, le malamute n'est pas un bon gardien. Il préfère l'exercice et aime participer à des jeux avec ses maîtres.
Son corps compact, au dos droit, se termine par une queue épaisse, très fournie et recourbée vers les reins. Sa tête est large, avec un pli profond entre les yeux. Ses oreilles droites pointent vers l'avant. Parfois, durant le travail, elles sont repliées contre le crâne. Les membres antérieurs, solides et charpentés, sont d'aplomb; les pattes postérieures, puissantes, ont des cuisses musclées. Sur les flancs, la robe est épaisse, rude et modérément courte, alors que sur le cou, le dos et la croupe, le poil est plus long.
Le malamute porte un pelage gris, allant jusqu'au noir en passant par toutes les nuances. Le masque, le ventre et une partie des pattes sont blancs, la seule couleur unie autorisée.
De santé robuste, ce chien supporte tous les climats grâce à un métabolisme particulier.
Il faut en tenir compte dans son alimentation, en apportant des graisses dans sa ration journalière qui est d'environ 500grammes de nourriture.

Le siberian husky

Le siberian husky fut créé, il y a très longtemps, par les Esquimaux Chukchi, originaires du nord de la Sibérie.
La vie de ces chasseurs nomades, en marge de la civilisation, dépendait du courage et de la rapidité des chiens avec lesquels ils cohabitaient.
C'est pourquoi ils pratiquèrent une sélection très stricte, ne gardant que les animaux performants.
Le husky resta ainsi très pur.
C'est avant tout un chien de meute qui a besoin de vivre en groupe. Au début du XXe siècle, le siberian husky est arrivé en Alaska, en accompagnant des explorateurs.
On le retrouva un peu plus tard aux Etats-Unis où, en 1925, lors d'une importante épidémie de diphtérie, pour endiguer rapidement et efficacement le fléau, les services médicaux l'utilisèrent pour transporter des vaccins.
En 1930, l'American Kennel Club établissait le standard de cette race.
Le siberian husky est le plus connu des chiens nordiques, notamment en raison de ses yeux bleus qui attirent et séduisent spontanément.
Comme tous ses congénères, ce chien aime vivre en meute et tirer les traîneaux.
Son penchant naturel pour la chasse le pousse à être fugueur.
Sociable avec les hommes, il n'est pas un chien de garde. Mais, éduqué avec fermeté, il reste très attaché à son maître.
Le siberian husky a un corps solide au dos droit, une cage thoracique haute et une tête un peu arrondie, avec un stop bien marqué. Son chanfrein est rectiligne.
Ses oreilles, triangulaires et épaisses, sont portées droites. Ses yeux de couleur bleue, marron ou vairon (c'est-à-dire un œil bleu, l'autre marron) constituent la particularité de cette race.
Ses aplombs sont solides et ses cuisses puissantes et gigotées. Son poil, de longueur moyenne, est double.
La couleur de son pelage peut revêtir toutes les teintes, allant du noir au blanc pur, et sa tête est masquée de taches typiques.
Ce chien sportif jouit d'une excellente santé. Il ne demande pas de soin particulier, un bon étrillage étant toutefois nécessaire durant sa mue.
Ce n'est pas un gros mangeur; 350 grammes d'aliments variés lui suffisent chaque jour.